Accidents de fracture osseuse des enfants

osseuse des enfants

Publié le : 23 mars 20214 mins de lecture

Les fractures osseuses sont souvent fréquentes chez l’enfant et requièrent des interventions particulières chirurgicales ou analgésiques. Les urgences pédiatriques s’entament avec une étude des particularités des fractures, et se penchent par la suite sur les solutions envisageables et les systèmes d’urgence à adopter pour soulager l’enfant et soigner ses fractures avec efficacité. Une prise en charge particulière dans les soins tant chirurgicaux, qu’analgésiques est généralement de mise.

Les particularités des fractures chez l’enfant

Tout d’abord l’os de l’enfant n’est pas aussi solide et minéralisé que celui de l’adulte, ce qui rend les des traumatismes moins violents. En revanche, il « absorbe » mieux les chocs, et cela explique que certaines fractures soient incomplètes ou peu déplacées.

La vitalité de l’os chez l’enfant est différente de celle de l’adulte parce qu’il est encore en phase de croissance. D’où la difficulté de diagnostiquer la fracture osseuse.

Les fractures peuvent toucher n’importe quel niveau de l’os. Elles peuvent intéresser le cartilage de croissance : ce sont les décollements épiphysaires. Selon la forme du trait de fracture.

Les professionnels nous les classent en 4 types :

Le premier type est un trait de fracture qui passe uniquement dans le cartilage de croissance entre la zone de transformation et la zone d’ossification. Il n’atteint pas la zone des cellules germinatives et n’a pas de conséquence sur le potentiel de croissance.

Dans le deuxième type, le trait de fracture passe dans cette même zone, puis se dirige vers la métaphyse, sans arriver à la couche essentielle.

Dans le troisième type, le trait se dirige vers l’épiphyse et lèse alors la couche germinative, ce qui peut menacer la croissance ultérieure (inégalité de longueur, déviation axiale, trouble du modelage articulaire).

Dans le quatrième type, le trait passe au niveau de la métaphyse, du cartilage de croissance puis se dirige vers l’épiphyse, avec les mêmes conséquences que dans le type 3. Pour les types 3 et 4 une intervention chirurgicale des SOS pédiatre est exigée. Quant aux types : 1 et 2, ils peuvent être simplement traités par une immobilisation plâtrée, si le déplacement de la fracture est modéré.

Voici quelques exemples de traitements sur des fractures fréquentes que l’on a relevés chez un chirurgien orthopédiste :

  • Extrémité supérieure de l’humérus : bandage pendant 3 à 4 semaines, broches si fracture très instable.
  • Humérus : bandage ou plâtre pendant 4 à 6 semaines, broches si fracture instable.
  • Coude : plâtre pendant 4 à 6 semaines si fracture non déplacée, si déplacement broches.
  • Poignet : réduction si besoin et plâtre pendant 4 à 6 semaines, exceptionnellement broches.
  • Main : réduction si besoin et attelle pendant 3 à 4 semaines, broches si fracture instable en cas d’une lésion déplacée d’une articulation des doigts.
  • Hanche (col du fémur) : plâtre si non déplacée, souvent chirurgie (vis ou broches).
  • Genou et cheville : plâtre si non déplacée, si déplacée chirurgie (broches ou vis).

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